Plasticentropy

Plasticentropy a pour mission de contribuer à la diminution de l’accumulation des déchets plastiques, qui selon l’OCDE va tripler d’ici à 2060, en les dégradant grâce à des enzymes synthétiques d’origines naturelles.

Ces 4 enzymes, originellement présentes dans la salive de la larve du ver de cire, parviennent à dégrader en quelques heures, les plastiques les plus problématiques, à savoir les polyoléfines : le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP) et le polystyrène (PS).

Le procédé fonctionne à température ambiante, pH neutre et ne produit pas de CO2, c’est un procédé ne nécessitant pas d’investissements lourds, avec un impact environnemental significativement réduit par rapport aux solutions de gestion actuelles des déchets.

Les 3 polymères traités représentent 74% de la production mondiale de plastique de 400 millions de tonnes par an, en constante augmentation (moyenne annuelle de 3% sur les 10 dernières années). Les dépenses associées à la gestion de ces déchets plastiques à l’échelle mondiale étaient estimées à 21 milliards d’euros en 2020 et devraient atteindre 50 milliards d’euros en 2030.

A l’heure actuelle seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés chaque année.

Plasticentropy est le fruit de l’association de la chercheuse biologiste italienne Federica Bertocchini et du serial-entrepreneur français Nicolas Dubaut. Ils partagent une vision commune de la protection de l’environnement, tout en étant complémentaires dans leur formation et leurs compétences.

Le projet a pu s’appuyer ces 4 dernières années sur une équipe de 3 chercheurs pilotée par Federica, à Madrid en Espagne. Dans le cadre du transfert de l’activité de Plasticentropy en France, une nouvelle équipe est constituée avec l’ouverture du nouveau laboratoire le 11 mars 2024 à Reims.

A ce jour, 4 brevets ont été déposés au nom du CSIC à Madrid, institution avec laquelle un contrat de licence exclusive et mondiale a été conclu en mars 2023. Ce portefeuille de brevets sera élargi sur la base des résultats des travaux de recherche à venir.

La solution de Bio remédiation développée par Plasticentropy, dégrade les déchets plastiques par voix enzymatique et obtient des produits chimiques qui sont ensuite valorisés comme matières premières par différentes industries.

Ce procédé d’économie circulaire propose 2 axes d’usage :

D’une part le recyclage de plastiques complexes non traités à ce jour comme : les multicouches PE/PP, les déchets de PS et le recyclage de l’aluminium des Tétra briks.

Ainsi que la production de produits chimiques issus de la dégradation. Cette production dans l’hexagone, à Reims, répondra à un enjeu de souveraineté nationale et d’autonomie stratégique de la France, car ces matières premières sont aujourd’hui principalement importées. La France restant dépendante de producteurs extérieurs.

La pollution plastique étant un problème mondial, aucune zone du globe n’est épargnée, il apparait primordial de prévoir un modèle économique permettant un déploiement rapide de la solution. Aussi, le modèle économique de Plasticentropy reposera sur des sous-licences / franchises du procédé. En complément, des revenus seront générés par la vente aux licenciés des enzymes propriétaires, nécessaires au bon fonctionnement des centres de recyclage ainsi que la revente aux industries intéressées des produits chimiques obtenus suite à la dégradation des déchets.